Désormais, le terme de Search Engine Optimization (SEO) laisse peu à peu la place à celui de Google Search Optimization (GSO). En effet, Google est devenu tellement omniprésent sur le Web, que lon a tendance à oublier Bing et Yahoo.

Google: le spectre du monopole

Vous me direz, cette démarche est assez légitime quand on regarde les statistiques misérables des concurrents de Google ou lorsque l'on compare le trafic ramené par les 3 protagonistes sur une même requête.

Combien d'entre nous n'ont pas Google en page d'accueil ? Certains s’en servent même comme d’une barre d’adresse. Les professionnels du référencement s'y mettent également. Ils ne promettent plus à leurs clients de placer leurs sites dans les premiers résultats des moteurs de recherche, mais d'être numéro 1 ou en première page des résultats Google.

Une situation loin dêtre évidente partout dans le monde

Même si la situation nest pas près de changer en Europe, la situation est loin dêtre similaire partout dans le monde. Ainsi, outre-Atlantique, il faut désormais composer avec Bing, le moteur de recherche de Microsoft.

Longtemps critiqué, ce dernier a vu monter sa côte au détriment de Google (toujours loin devant) et de Yahoo. En Chine, le départ précipité du géant américain profite largement à Baidu, le moteur de recherche chinois.

Facebook sinvite dans la partie

Suite aux différentes nouveautés proposées par Facebook, on peut se demander si celui-ci nest pas en train de ringardiser Google. Dernièrement, cest lannonce du bouton « jaime » qui a fait leffet dune bombe.

Ce petit bouton permet instantanément de poster du contenu sur son mur et donc, de faire savoir à son réseau de contacts que lon recommande tel ou tel contenu, lien ou site. Une aubaine pour les marketeurs qui vont être capables de proposer des publicités plus ciblées.

Pour les éditeurs de sites, Facebook représente une part non négligeable de trafic. Pour information, une récente analyse montre que le site communautaire Facebook dépasse de 0.04% le géant des moteurs de recherche.

La bataille semble inévitable entre Google et Facebook. Reste à savoir lequel des deux va lemporter. Affaire à suivre